Cette garantie vous protège contre les défauts cachés du produit qui en rendent impossible son utilisation.
Exemple
Une panne aléatoire sur le moteur d'une voiture.
Ainsi, les défauts d'ordre esthétique ne sont pas couverts par cette garantie puisqu'ils ne sont pas cachés et qu'ils n'empêchent pas le produit de fonctionner.
Exemple
Une rayure sur une voiture.
Le vendeur doit obligatoirement vous en faire bénéficier et ne peut pas la retirer du contrat.
Le vendeur a également l'obligation, pour un produit ou un service numérique, d'insérer dans les CGV, et plus particulièrement dans un encadré, les éléments suivants :
-
Information sur le prix ou tout autre avantage procuré en remplacement ou en complément du paiement d’un prix (engagement particulier en cas du dysfonctionnement du bien ou du service numérique acheté : mise à disposition temporaire d'une clé 4G par exemple)
-
Identité du professionnel répondant de la garantie des vices cachés sur les biens, les contenus numériques et les services numériques, la garantie légale de conformité, la garantie commerciale et du service après-vente (nom, adresse, numéro de téléphone, adresse électronique)
-
Information de la durée de vie prévisible du produit et de la durée pendant laquelle les mises à jour seront fournies au consommateur.
Vous avez 2 ans à partir de la découverte du défaut caché pour la mettre en œuvre quelque soit le bien acheté (neuf, d'occasion) et quelque soit la personne à qui vous l'avez acheté (professionnel ou particulier).
Vous avez alors le choix entre les 2 solutions suivantes :
-
Garder le produit et demander une réduction du prix
-
Rendre le produit et demander le remboursement du prix payé et des frais occasionnés par la vente.
Selon que vous avez acheté le bien auprès d'un professionnel ou d'un particulier, les démarches à effectuer pour démontrer l'existence du vice caché seront plus ou moins importantes (envoi d'une lettre recommandée avec avis de réception, appel à un médiateur,...).
En effet, les professionnels sont présumés connaître les vices affectant les biens qu'ils vendent.
En revanche, cette présomption ne s'applique pas aux vendeurs particuliers.
La preuve du vice caché est donc plus délicate à apporter à l'encontre d'un vendeur non professionnel.